Villa pour digital nomad a Bali avec piscine
Carnet de voyage, Les coulisses

Jimmy a posé ses valises à Canggu, sur l’île de Bali

Fizzer fait partie de ces entreprises en 100% remote. Cela veut dire que toute l’équipe travaille depuis des endroits différents : chez soi, à l’étranger, dans des espaces de coworking… Certain·e·s, comme Jimmy, ont fait le choix de ne pas avoir de logement fixe, c’est-à-dire d’être digital nomad. Jimmy nous explique tout sur son mode de vie ici.  Nombreu·se·s sont les nomades digitaux à se poser à Bali : l’île fait rêver, le coût de la vie y est très bas… Jimmy, comme beaucoup d’autres jeunes, y a aussi fait étape. Il a posé ses valises à Canggu, LA ville idéale pour les digital nomads. Vous souhaitez vous y rendre pour travailler ou pour les vacances ? Continuez à lire, Jimmy vous livre son témoignage et ses conseils sur la vie (de rêve) à Canggu. 

Quand étais-tu allé à Bali pour la première fois ? Qu’en avais-tu pensé ?

J’ai été à Bali pour la première fois il y a 2 ans, en octobre 2017 pendant un peu moins de 2 mois (visa oblige) avec 2 amis digital nomads. Je travaillais en freelance à l’époque, mais à un rythme assez souple pour me permettre de profiter de mon temps là-bas ; donc disons que j’étais plutôt en vacances !

Après quelques recherches, notre choix s’est porté sur l’Asie, puis plus précisément sur Bali comme la saison des pluies n’avait pas encore commencé là-bas. De plus, nous en avions entendu beaucoup de bien.

Nous avons tout de suite aimé l’ambiance de l’île après une semaine chaotique à Bangkok ; à tel point que nous avons décidé de prolonger notre séjour à Bali de 3 semaines dès le lendemain de notre arrivée !

De manière purement subjective, c’est un endroit qui me correspond beaucoup car il s’agit d’un important hub de nomads. On peut y rencontrer des personnes dans le même état d’esprit tout en profitant de très bons spots de surf, le tout au milieu de la culture indonésienne très prégnante. 

Jimmy nous a même envoyé une carte postale depuis Bali, que l’on a reçue en seulement 2 jours ! Eh oui avec l’application Fizzer vous créez votre carte en ligne et elle est imprimée et envoyée depuis la France, idéal pour envoyer des cartes originales et personnelles, tout en ayant la certitude qu’elles arriveront à destination avant que l’on soit rentré de voyage.

Combien de temps y es-tu resté cette fois-ci ?

Environ autant de temps que la première fois, c’est-à-dire à peu près 2 mois. Le visa le plus simple à obtenir permet de rester 30 jours. Ensuite, on peut le renouveler pour 30 jours supplémentaires. D’autres visas sont disponibles, mais ils sont plus compliqués à avoir.

J’ai toutefois décidé de faire un tour des autres pays d’Asie que je n’ai pas encore eu le temps de voir (et aussi pour éviter la saison des pluies à Bali !). Actuellement, je suis au Vietnam, puis j’irai en Corée du Sud, mais je pense poser définitivement mes bagages à Bali en début d’année prochaine !

As-tu des activités cool à nous conseiller à Bali ? 

  • Je recommande vraiment le surf ! C’est à Bali que j’ai le plus surfé ; la côte ouest de Bali en général est un excellent spot de glisse. 
  • Regarder les couchers de soleil assis·e sur un pouf d’un des nombreux beach bars en buvant une Bintang est une autre activité dont je ne me lasserai jamais.
  • Je recommande aussi d’aller voir les très jolies cascades de l’île, faciles d’accès, ou via de plus longues randonnées, peuvent faire une bonne excursion d’une journée.
  • Sinon, de manière plus générale, Bali regorge de paysages à voir, comme les différents volcans qui peuvent faire de belles randonnées, ou sinon les îles voisines comme Gili, Lombok ou Nusa Penida ; une expérience encore différente. Mais je n’ai pas encore eu le temps de tout voir !
  • Il y a aussi l’aspect culturel qui est très intéressant, notamment la visite des superbes temples assez proches de Canggu, ou encore les différentes cérémonies qui ont lieu tout au long de de l’année. 
Cérémonie religieuse Canggu Bali
Une cérémonie passant dans la rue, m’empéchant d’aller au coworking mais improvise, adapt, overcome.

Je pense qu’il est encore plus enrichissant de vivre à Bali, au moins pour quelques semaines, que de visiter l’île en tant que touriste.

Des boutiques ?

Bali Balance, pour des produits de beauté naturels faits à base de plante de l’île et élaborés à l’aide de communautés balinaises. Mais, en soi, j’ai fait très peu de boutiques sur place. 

Des restaurants/bars à Canggu ?

Il y en a tellement que je pourrais faire une liste assez longue ! Le caractère de nomad hub de Bali fait qu’il y a beaucoup de (très) bons restaurants et bars, notamment à Canggu, avec des styles de cuisine assez différents. Le plus : l’attrait tout particulier des Balinais·e·s pour la nourriture saine.  

Parmi mes cafés et restaurants favoris :

  • Milk & Madu – un café qui propose des plats occidentaux et des plats indonésiens revisités 
  • Copenhagen – un autre café qui propose des petits déjeuners et déjeuners d’inspiration nordique à la carte
  • Cafe Vida – encore un café (j’aime beaucoup les petits déjeuners complets !) avec une approche plus vegan et healthy. 
  • Moana Fish Eatery – spécialisé dans le poisson, très frais ! 
  • Lifescrate – un café avec une ambiance très décontractée
  • Hungry Bird – un autre café avec un très bon menu, mais aussi du très bon café pour les connaisseur·se·s 

Il y a aussi beaucoup de warungs (restaurants) traditionnels sur l’île proposant de la nourriture indonésienne délicieuse, à un coût très, très raisonnable. Je m’arrête là mais la question des restaurants pourrait faire l’objet d’un article entier !

Pour les bars :

  • Old Man’s – au pied de la plage, un emblème iconique de Bali dans un cadre très  sympathique avec une bonne animation ; parfait pour se détendre avec une bière
  • Black Sand Brewery – un bar avec un choix plus varié de bières dans un chouette cadre
  • Pretty Poison Bar – un bar avec skatepark intégré. L’ambiance avec les skateur·se·s qui s’entraînent en fond est top.  
Pretty Poison bar avec skatepark à Canggu Bali
Le Pretty Poison le soir

En soi, tous les beach bars sont super sympas pour boire un verre en regardant le coucher de soleil, ou jusqu’à plus tard dans la nuit ! 

Des paysages à ne pas manquer ?

Les couchers de soleil sur Echo Beach ou depuis La Brisa, un beach club branché, toujours sur la même plage ; la vue depuis le temple de Pura Tanah Lot. Comme Bali est une île, je recommande, de manière générale, toutes les côtes pour profiter d’une belle vue ! 

Purah Tanah Lot temple à Bali
Purah Tanah Lot

Des endroits où dormir ? 

Guest house à Canggu Bali
Ma premiere guesthouse pour ce voyage

Je n’ai pas de recommandations particulières, mais il est très facile de trouver une chambre dans une « guesthouse » à des prix très abordables pour le standing (de 100 à 200€ la semaine). Il est aussi possible, dans le cas d’un groupe, de trouver des villas entières avec plusieurs chambres à des prix corrects. Toutefois, il faut s’y prendre un peu plus à l’avance.

Comment fais-tu pour rencontrer du monde sur place ?

Le caractère de nomad hub de Bali en fait un endroit où il est facile de rencontrer du monde ; tout est pensé dans ce but ! Il ne faut pas hésiter à entammer une conversation avec quelqu’un, que ce soit au co-working, au restaurant ou au bar, surtout à Canggu. Il y a de grandes chances que vous rencontriez un·e autre digital nomad ravi·e de discuter !

Cela dit, la plupart des rencontres que j’ai faites sur place se sont effectuées par le biais des espaces de co-workings depuis lesquels j’ai travaillé ; que ce soit en parlant avec les autres co-workers ou le staff. Ensuite, c’est un peu un cercle qui s’agrandit : les premières personnes que vous rencontrez vous font rencontrer d’autres personnes, et ainsi de suite. Après tout, Canggu reste un village !

Il est aussi possible de rencontrer du monde dans les différentes guesthouses, mais les gens y sont souvent de passage.

D’où travailles-tu ?

Une fois de plus, Canggu est un paradis pour digital nomads, et cela se ressent également dans les options de travail ! Il est tout à fait possible de travailler depuis les différents cafés/restaurants. Cela ne pose pas de problème, au contraire, et la plupart ont du wifi à disposition. Mais Canggu est aussi réputé pour ses super espaces de co-working.

Dojo Bali Coworking est mon coup de cœur, et l’endroit d’où je passe le plus clair de mon temps à travailler. Le cadre est idyllique, de nombreux événements sont organisés, comme des conférences, des rencontres/déjeuners/soirées entre membres ou encore des excursions le week-end. Il y a même une piscine dans le co-working !

piscine du coworking Dojo Bali

– J’aime beaucoup le Tropical Nomad aussi. Le cadre est très beau mais… malheureusement, mon cœur est déjà pris !

Jardin du coworking Tropical Nomad à Canggu Bali

Il existe aussi d’autres espaces de co-working, comme l’Outpost, mais je n’ai pas eu la chance de les essayer. 

Quelle était ta petite routine sur place ?

Ma journée type pourrait se décomposer ainsi :

Me lever en fonction de la marée pour aller surfer. C’est-à-dire tôt le matin (de 7h à 9h), ou plus tard dans la matinée (de 11h à 13h). Ensuite, lire mes e-mails, répondre aux différents messages de la veille. Puis, prendre un bon petit-déjeuner dans un des nombreux cafés, suffisamment consistant pour me tenir jusqu’au goûter, voire jusqu’au dîner ! Faire du sport si je ne suis pas allé surfer cette journée. Profiter des heures de calme avant que le reste de Fizzer ne se réveille, pour pouvoir me concentrer sur mes tâches. Généralement, faire une pause dans l’après-midi pour aller à la plage, me détendre, et faire une petite coupure. Un bon moment pour aller voir le coucher de soleil par exemple. Puis, il y a la partie plus sociale de mon travail, les discussions sur Slack (notre outil de communication) et éventuellement les différentes réunions que je peux avoir ce jour-là. 

Un petit mot pour la fin ? ou un souvenir cool que tu as vécu là-bas ?

Jimmy, Android engineer chez Fizzer, plage à Canggu, Bali
C’est moi !

Bali représente pour moi l’endroit parfait d’où travailler et vivre. L’île regorge d’activités tout en proposant un excellent cadre de vie pour les digital nomads, et je pense que tout le monde peut y trouver son compte. Je recommande vivement pour tous les gens travaillant à distance. L’un de mes buts à moyen terme est d’ailleurs de louer une villa sur une durée plus longue, et d’ouvrir mon propre Airbnb pour mon cercle d’ami·e·s, de manière à encourager encore plus de gens à venir !

Avec tout ça, nous aussi on a bien envie d’aller poser nos valises à Canggu ! Et vous ? Que vous soyez employé·e en remote, digital nomad ou même juste vacancier·e, que diriez-vous d’une petite pause nature et détente dans l’une des îles les plus paradisiaques (et connectées !) du monde ? L’endroit idéal pour travailler, vous ressourcer et envoyer des cartes postales de rêve à vos proches. Et c’est pas des bali-vernes !