Vivre et travailler depuis Bali - Remote - Fizzer
Les coulisses

Vivre et travailler depuis Bali selon Claire & Charles-Louis

Vous ne le savez peut-être pas : la team Fizzer travaille intégralement en remote. Késako ? Travailler en remote, c’est télétravailler à 100% de son temps et faire, si nous en avons l’envie, du monde entier notre lieu de travail.

Chez Fizzer, l’ensemble des salariés est libre de travailler depuis n’importe où dans le monde. Bien que nous possédions un siège social ainsi qu’un centre d’impression à Dives-sur-Mer, la plupart d’entre nous travaillons depuis la France, le Canada, Bali, l’Espagne etc. Même si nous sommes éloignés de plusieurs milliers de kilomètres, nous interagissons au quotidien. En effet, notre bureau nous est rendu disponible virtuellement grâce à l’outil Slack. Nous vous proposons aujourd’hui de décoller pour Bali en Indonésie et de partir à la rencontre de Claire et Charles-Louis.

Charles-Louis a fait le choix, il y a 2 ans, de s’installer à Canggu de façon permanente. Claire, quant à elle, fait escale à Ubud le temps de trois mois après plusieurs visites de l’île quelques années auparavant. Envie d’en découvrir plus sur la vie de Digital Nomad menée par Claire et les destinations testées ? Découvrez toutes ses aventures sur son blog : https://passtofreedom.com/

Vous avez prévu de partir à Bali cette année ? Bali fait partie de votre travel list ? Vous souhaitez travailler depuis Bali ? Charles-Louis et Claire partagent avec vous quelques conseils afin d’y voyager ou d’y travailler dans les meilleures conditions. Surf, yoga, soleil et noix de coco, attention, paysages de carte postale à l’horizon ! ✈️

Vos 3 activités préférées à Bali ?

Charles-Louis : 

En général, quand je ne travaille pas, on peut me trouver en train de surfer, de faire du Yoga,de lire ou de danser. J’omets le fait que manger et cuisiner pour mes amis sont des activités qui occupent une petite partie de mon temps ! Un apéritif devant un coucher de soleil est souvent le point de rendez-vous en fin de semaine.

Claire :

  1. Me promener dans les rues en scooter. Une location de scooter coûte environ 3€ par jour et même s’il faut être très prudent cela donne une liberté exceptionnelle. Dans Ubud, on peut voir défiler des temples au coeur de la ville et aux alentours des rizières sur plusieurs kilomètres.
Tegallalang Rice Terraces, Ubud
Tegallalang Rice Terraces, Ubud

2. Manger local. La nourriture balinaise est l’une de mes préférées et le choix est très large. On compte plus d’une trentaine de plats locaux, du Nasi Goreng le plat national à base de riz frit, de viande, oeuf et légumes au Gado Gado, Cap Cay, Satay, currys divers… C’est un bonheur de découvrir chaque jour de nouvelles saveurs.

3. Se faire masser ! Pour le prix on peut se faire plaisir ! Un massage balinais d’une heure (corps complet) coûte environ 80K IDR à Ubud (5€), les massages des pieds 40K (2,5€) pour 30 minutes, toujours avec d’agréables odeurs d’huiles et d’encens locaux.

3 restaurants ou cafés à nous conseiller ?

Charles-Louis :

Pour les végétariens :

Shady Shack, une cuisine western/australienne végétarienne où les Haloumi burgers côtoient les Onsen Eggs (oeufs cuits à 62°C)

Peloton Supershop, un restaurant vegan sur Jalan Berawa qui propose des schnitzels végétariens bluffants et un délicieux burger au pulled Jack Fruit

Green Ginger, un vrai plaisir où l’on mange des tapas avec des wonton, des gyozas, des larbs de tofu (un must try)

Pour le poisson cru : 

Des sushis face à la mer sur le rooftop chez Ji

Les poke bowls de Poke Poke

Pour les gourmets : 

Claire :

Le Dewa Warung à Ubud ! Excellent restaurant local avec le meilleur rapport qualité prix que j’ai pu trouver. Les plats coûtent aux alentours de 30K IDR et l’on peut manger par terre autour de grandes tables à partager avec les autres clients.

À Gili Air, le Warung Parida. Un des nombreux petits restaurants type cantine avec une vitrine dans laquelle sont exposés les plats. Il est vrai qu’à Bali l’attente est légèrement plus longue qu’en France, c’est donc un avantage supplémentaire lorsque l’on est pressé, mais surtout l’assiette est copieuse et coûte seulement 10K ! (0,60€)

Le Warung Putu à Nusa Lembongan

Les 3 premiers mots que vous avez appris en Bahasa Indonésien ?

Charles-Louis :

Merci se dit “Terima Kasih” en Indonésien. C’est souvent le premier mot que l’on apprend. Le Balinais est un dialecte qui diffère un peu de l’Indonésien. Si vous voulez dire Merci en Balinais, dites “Suksuma” (Souk sou ma). Vous verrez qu’assez souvent vos interlocuteurs seront agréablement surpris. 

Comme Claire, je vous dit “Hati Hati” : faites attention sur la route, mettez un casque et roulez à une allure maîtrisée 😉 

“Apa Kabar” veut dire “Comment ça va ?” ; ce à quoi vous pouvez répondre “Baik” (Ba – Ique) “Ça va bien”.

Claire:

J’ai déjà été surprise par le niveau d’anglais relativement bon à Bali. Le premier mot que j’ai appris est Hati qui veut dire doucement, puisque “Hati Haiti” c’est ce que disent généralement les loueurs de scooter lorsqu’ils voient partir les touristes aventureux dans la jungle urbaine balinaise.

Selamat : bonjour

Ruangan : une chambre

Vos 3 tips pour pouvoir travailler depuis Bali ?

Charles-Louis : 

  1. Pour travailler depuis Bali, le mieux pour moi reste un coworking space. Cela évite d’aller trop squatter les cafés et restaurants en contribuant faiblement à leur business. C’est aussi l’occasion de rencontrer une multitude de gens qui peuvent devenir des amis et constituer une vraie force.
  2. Organiser son temps et être discipliné est le plus dur il me semble, mais aussi le plus important. Bali regorge d’attractions. Il y a toujours une vague à surfer, un restaurant à découvrir ou une fête à faire.
  3. Le fait d’être sur une autre plage horaire a de grands avantages (des heures pour se concentrer), mais requiert parfois de rester connecté tard le soir. C’est important d’être flexible mais c’est à gérer subtilement pour garder un rythme équilibré, pouvoir se lever tôt et prendre du vrai temps off. Qui dit rythme équilibré dit aussi productivité.

Claire :

  1. Acheter une carte SIM locale. Si les réseaux wifi sont très nombreux, la plupart ne fonctionnent pas très bien. Cependant, le réseau 4G est excellent et je travaille généralement en partage de connexion notamment pour les appels et vidéo conférences. Je recommande l’opérateur Telkomsel, on trouve des points de recharge de crédit même sur les îles.
  2. Bien s’organiser au niveau des visas. Le visa de 30 jours est gratuit. Si vous souhaitez rester plus longtemps, il vous faudra payer un visa de 30 jours à l’arrivée puis demander son extension (il n’est pas possible de le faire a posteriori). La plupart de visiteurs choisissent de sortir de Bali au bout des 30 jours et de se rendre à Kuala Lumpur ou Singapour qui sont accessibles pour un prix quasiment équivalent au visa, puis d’y revenir avec un nouveau visa gratuit d’un mois.
  3. Être flexible au niveau des horaires du soir : Même si nous travaillons en asynchrone (fuseau horaire de son choix), beaucoup d’appels / points doivent être effectués l’après-midi en France pour ma part soit vers 22h / 23h heure balinaise. C’est justement l’horaire à laquelle je préfère travailler, une des raisons pour laquelle j’ai choisi l’Indonésie.

Vos lieux préférés pour travailler ?

Charles-Louis :

Le co-working space Dojo Bali ou chez moi au calme.

Claire :

Toujours depuis l’hôtel. On trouve à Bali plus de petits bungalows avec terrasses tenus par des locaux que de vrais hôtels. C’est donc un sacré confort de travailler depuis sa terrasse ou de la piscine.

Dream Beach de Nusa Lembongan à Bali

Les 3 choses françaises qui vous manquent ?

Charles-Louis :

  1. Mes amis les plus proches et ma famille ❤️
  2. Le fromage (mais ma valise en rapporte quelques kilos) et les changements de saisons qui rythment la vie. 
  3. L’odeur de la pluie fraîche sur les trottoirs, le marché du dimanche matin.

Claire :

  1. Le pain : Bien sûr le pain local ici c’est le riz. Cependant, le matin, les petits déjeuners au choix sont des pancakes banane ou ananas, ou tous types d’oeufs (durs, au plat, brouillés, omelette…) avec du pain de mie toasté. Même si j’ai rapidement pris goût au riz en substitut, les boulangeries françaises me manquent.
  2. L’eau chaude assurée : Tous les hôtels n’ont pas l’eau chaude, il faut donc veiller à regarder cette option avant sa réservation.
  3. Boire l’eau du robinet : L’eau n’étant pas potable, il faut régulièrement penser à acheter des bouteilles d’eau.

Tes 3 îles préférées ?

Charles-Louis : 

Bali bien sûr, Gili Air pour son calme et Rote Island (au Timor Indonésien) pour le côté très remote, les vagues magnifiques, les vaches et les petits cochons sauvages sur des plages vierges de pollution.

Claire :

Nusa Penida : Il y a peu, les îles Nusa (Penida, Ceningan, Lembongan) étaient encore méconnues mais c’est mon endroit préféré de Bali. À Penida, Kelingking Beach, une falaise nommée le Tirex pour sa forme insolite entourée d’eau turquoise et d’une plage de sable fin ainsi que Broken Beach sont les spots les plus populaires.

Kelingking Beach, Nusa Penida
Kelingking Beach, Nusa Penida

Nusa Ceningan : Plus calme et beaucoup moins grande, l’île regorge de plages désertes et de points de vue paradisiaques comme le Blue Lagoon

Gili Air : Du côté de Lombok, pas de voiture ni scooter sur l’île, idéale pour ceux qui aiment le calme et la plongée.

1 activité incontournable à faire à Bali ?

Charles-Louis :

Boire une noix de coco devant un coucher de soleil à l’Ouest de l’Ile – tout simplement.

Claire :

Visiter les rizières de Teggallagang, représentatives de Bali et tellement grandes que l’on peut facilement se retrouver seuls au milieu des champs.

Votre carte postale de Bali ?

Charles-Louis :

Carte postale personnalisée de Bali envoyée par Charles-Louis

Claire :

Carte postale personnalisée envoyée par Claire illustrée avec des temples

Crédits photo : @annigoesintothewild